20 juin 2011

Voir Tinki et mourir... d'ennui

Samedi matin, direction le Coliseo Cerrado en taxi pour prendre un bus à destination de Tinki, village d'où démarrera notre randonnée dans la cordillère de Vilcanota en juillet. J'arrive vers 8 h 45 au terminal des bus et ça commence mal : le prochain bus part à 10 h. Consolation, le billet ne coûte que 10 soles (moins de 3 euros).

A 10 h 15, le bus démarre enfin, mais nous nous retrouvons englués dans des bouchons et il nous faut près d'une demi-heure pour quitter les faubourgs de Cuzco. En une heure et demi, nous rejoignons Urcos dans la vallée du rio Vilcanota. A partir de là commence une longue montée, sur une route en parfait état (ce qui n'était pas le cas il y a encore quelques années). Plus nous montons, plus les vues sur la vallée d'où nous arrivons sont magnifiques malgré un ciel couvert qui devient de plus en plus menaçant. L'interminable montée s'achéve enfin à 4185 m d'altitude, sous la pluie qui commence.

A 13 h 45, me voilà enfin à Tinki, où je débarque toujours sous la pluie. L'Ausangate tout proche est malheureusement complètement invisible, noyé dans les nuages.

Je prends une chambre pour la nuit à l'hostal Tinki. C'est vraiment très rustique, et trés froid. Je suis le seul client. Je me renseigne auprés du patron, Appolinar Crispin, un ancien "arriero" (muletier) désormais à la retraite, afin de pouvoir rencontrer un arriero. Il m'en recommande un.

Après un rapide déjeuner dans une gargotte locale (3,50 soles, soit moins de 1 euro), je pars pour une balade le long de la route qui traverse le village. Pendant une petite heure, le ciel s'éclaircit et le soleil découvre la masse impressionante de l'Ausangate (6300 m d'altitude) et de ses vates glaciers, recouverts d'une éclatante couche de neige fraiche qui vient juste de tomber. Malheureusenement, je n'en profite pas pour faire des photos ; l'occasion ne se représentera plus.

Le soir, je rencontre le muletier conseillé par Appolinar et nous faisons affaire : je rédige le contrat que nous signons. Ensuite, rapide diner dans la même gargotte qu'à midi, puis coucher précoce dans une chambre déjà glaciale. Je n'envisage pas une seconde de vérifier si les douches sont chaudes et je dors avec mon pullover.

Malheureusement, la chambre donne directement sur la route nationale et le bruit des nombreux véhicules qui circulent en soirée et dés 4 ou 5 heures du matin ne rend pas la nuit très agréable.

Le matin, j'attends en vain Claudius, l'arriero, qui devait passer à 9 h pour me donner son numéro de portable. Finalement, je reprends un bus pour Cuzco à 10 h 30 pour regagner la grande ville en moins de trois heures.
Mission accomplie !

2 commentaires:

Anonyme a dit…

merci de nous faire partager un peu tes decouvertes meme si je prefere etre a ma place qu a la tienne !!!!MFD

Pommes Sauvages a dit…

Si tu t'ennuies et que tu as internet, un peu de lecture sur notre "Tuquerouye" adventure:
http://cagouillarde.e-monsite.com/rubrique,rando-massif-gavarnie-ordesa,1251272.html

Bises
Céline