Le chapeau voyageur: Un + une = deux !

7 juillet 2011

Un + une = deux !

Mardi 5 juillet, 8 h (au Pérou) : Lucile embarque dans un TGV à destination de Paris.
Mardi 5 juillet, 14 h : Philippe s'installe dans un bus Cruz del Sur à destination de Lima.
Mercredi 6 juillet, 13 h (20 h en France) : Lucile et Philippe se retrouvent à l'aéroport de Lima, sous un ciel chargé de nuages (il a plu dans la matinée).
Mercredi 15 h 30 : Lucile et Philippe embarquent dans un bus Cruz del Sur à destination de Cuzco.
Jeudi 7 juillet, midi (19 h en France) : Ils arrivent enfin à Cuzco, sous un beau soleil.
Jeudi 7 juillet, 15 h 30 : Lucile et Philippe achètent une ananas au marché San Pedro pour 1,5 soles.

4 commentaires:

Michèle a dit…: Bonne route à vous 2 en espérant que la cheville tienne bon !; 8 juillet 2011 à 06:48
Sandrine a dit…: Yes, vous vous êtes retrouvés! Beau périple à tous les 2, profitez bien de cette aventure!
Et, n'oublie pas Lucile, tu as une super doudoune qui "déchire", tu n'auras pas froid (enfin je te le souhaite...)
A binetôt
sandrine; 9 juillet 2011 à 18:47
Anonyme a dit…: Nous sommes bien content que Lucile est fait un bon voyage je me demande ce que tu va pouvoir faire avec une entorse chez nous c est la secheresse il est dommage que tu ne puisse nous faire un envoi de pluie
grosses bises a vous deux
Bado; 9 juillet 2011 à 21:43
Cagouillarde a dit…: Bonne route à tous les deux! J'ai suggéré à quechua de concevoir des embouts de béquille(repose bras-main) clipsable sur bâton de rando...mais je ne sais s'ils vont y prêter attention! Il faut nglacer et reposer la cheville en hauteur régulièrement... Pas facile! En espérant que vous puissiez faire un 6000, il faut tester la doudoune!
Je me mets au vélo... et je pense retourner dans le massif central... A+ Céline; 12 juillet 2011 à 13:48

Mon histoire

J’aurais pu n’être que l’un de ces couvre-chefs tristes comme une après-midi de novembre, qui ne sortent qu’une ou deux fois la semaine pour faire le tour du quartier. Car nous autres, chapeaux, supportons un lourd handicap : nous ne pouvons nous déplacer seuls ; il nous faut une tête. N’importe laquelle, pourvu que sa circonférence soit sensiblement égale à notre tour de taille.

J’aurais pu rester sédentaire toute ma vie si je n’avais eu la chance de rencontrer une tête voyageuse.

Cela se passa en 2006, au mois de juillet si mes souvenirs sont exacts. J’étais installé au milieu de mes semblables dans une petite boutique espagnole du col du Somport. Je trônais sur mon étagère depuis deux mois. J’avais bien été tripoté par quelques mains curieuses, et l’on m’avait même une ou deux fois posé quelques instants sur une tête, mais ces rencontres éphémères n’avaient rien donné.

Quand je l’ai vue, j’ai su immédiatement que c’était la tête de ma vie : celle d’un homme d’une quarantaine d’années, avec des mains douces qui me manipulaient avec délicatesse… Il venait de perdre son vieux chapeau dans un lapiaz espagnol et lui cherchait un successeur pour poursuivre son périple à travers les Pyrénées. Je m’arrangeai pour me placer au premier rang, gonflai les flancs et raidis le rebord ; j’avais fière allure. Il me posa sur sa tête : mon 58 lui convenait parfaitement. Je partis avec lui. Ainsi débuta ma vie de chapeau voyageur.

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7 juillet 2011

Un + une = deux !

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